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Autopsie du funéraire

Par Pierre Yves Balut

Maître de conférences HDR émérite de la Sorbonne-Université, historien de l’art et archéologue.

Cette étude est une analyse des mécanismes généraux du culte funéraire, entendu comme une relation du vivant et du mort, tout particulièrement par les moyens des équipements techniques. Ce n’est pas de l’histoire de l’art – monuments, sculptures –, ni de l’histoire – usages et styles d’une époque, d’un lieu.

Il s’agit d’abord des moments de leur rencontre, de leur fréquentation, par divers dispositifs techniques – exposition, transports, visites, cérémonies, cadeaux, etc.–.

Ensuite des modes d’installation du mort qui socialement le positionnent, par des interventions plus pérennes, comme les traitements du corps, les vêtements, les logements divers, les meubles, de même que les représentations le caractérisent et le dotent de ses identités, de ses appartenances.

Enfin des façons particulières d’échanges de propos, d’interlocution entre vivant et mort. Et sous le terme de deuil, des maux et des pertes que s’inflige le vivant pour le mort qui ainsi compte encore.



OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
gbellan (25 juin 2024). Autopsie du funéraire. ArC - Ateliers d'archéologie comparée. Consulté le 26 avril 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/11vvg


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